De temps en temps nous avons des appels provenant de nouveaux propriétaires, de maisons le plus souvent, qui l’ont achetée à des gens qui peut-être ne l’avaient même pas fait construire eux mêmes.

Lors des visites tout allait bien,d’ailleurs c’était l’été, les papiers peints avaient été refaits récemment, tout bien !

On achète donc la maison après les divers contrôles légaux : amiante, électricité, loi carrez, plomb…. Tous les signaux sont au vert. et il est vrai que ces divers contrôles ont apporté de la transparence aux transactions immobilières.

Puis viennent l’automne et l’hiver avec leurs bourrasques, orages et autres pluies diluviennes. C’est à ce moment que parfois l’infortuné propriétaire s’aperçoit d’une odeur de moisi quand ce n’est pas le papier peint récent qui se décolle. il faut se rendre à l’évidence, il y a de l’eau en abondance dans un ( plusieurs) mur(s) pièce(s).

On pense que le précédent propriétaire était au courant mais voila le hic: pour aller le rechercher en vice caché, il faut prouver qu’il était au courant et la preuve est assez difficile à apporter.

En effet le contrôle de la structure ainsi que de son hygrométrie ne fait pas encore partie des vérifications réglementaires.

Il devient courant en vue d’une transaction de demander les compte rendus des assemblées de copropriétaires et c’est en effet très utile. Notre conseil : avant l’achat d’un bien immobilier, demander un relevé de sinistralité au vendeur.

Les compagnies d’assurances le font bien avant d’assurer un risque (pour une assurance ce n’est pas un bien immobilier, c’est un risque) donc vous pouvez le faire aussi….et croyez nous : vous vous en trouverez bien.