Ce sont les vacances, on oublie tout et on part.

Mais oublier la responsabilité locative peut couter cher : chaque année vers fin aout ou début septembre nous recevons un ou plusieurs appels angoissés.

« Bonjour, la location de vacances dans laquelle nos étions a brulé, et on nous réclame X centaines de milliers d’euros »

Effectivement, la responsabilité locative fait qu’en cas de dommage d’incendie c’est l’occupant qui est présumé responsable, et c’est donc à l’assurance du locataire (ou a lui même s’il n’en a pas) que le propriétaire (ou son assurance) ira réclamer le cout – de reconstruction – du mobilier détruit – et même les pertes de loyer. (A moins que le locataire ne parvienne à s’exonérer de la responsabilité locative, ce qui n’est pas simple)

Aussi, pour éviter cela, pensez à demander à votre assureur

– d’activer la garantie villégiature de votre contrat multirisque habitation, (lui indiquer la période de location ainsi que l’adresse), et conserver l’attestation.

– A défaut, vérifier auprès du propriétaire de la location de vacances qu’il a souscrit une police garantissant l’occupant temporaire ( c’est rare mais cela arrive)

– ou encore passer chez un courtier et souscrire une police spécifique pour un mois.

Ces quelques d’euros peuvent vous éviter de payer toute votre vie pour rembourser un bien dont vous n’aurez eu la jouissance que quelques jours, Car la responsabilité locative ne prends pas de vacances, elle, et souvent, tout ce que nous pouvons faire pour le vacancier, c’est limiter (un peu) les montants réclamés.