Une inondation c’est de l’eau ruisselant sur la sol, ce qui est bien souvent non couvert par les multirisques habitations, sauf contrats GAN par exemple, mais avec un plafond ne dépassant guère 8000 €.

C’est pourquoi en pareilles circonstances les autorités prennent assez facilement des arrêtés Catastrophes Naturelles.

MAIS attention, car dans ce cas c’est l’assurance qui vous rembourse, suivant les prescriptions de l’Etat ( et qui se fait rembourser par lui à la fin) et contrairement à ce que l’on croit en général, on ne rembourse pas à livre ou coffre ouvert. On ne rembourse pas en valeur à neuf mais en valeur vétusté déduite c’est à dire qu’il reste au sinistré une partie à charge.

Conseils :

1) NE RIEN JETER, tant que l’on n’est pas d’accord avec l’indemnité proposée.

2) prendre des photos bien sûr, mais ce ne sera pas suffisant donc;

3) placer dans des sacs poubelles par exemple tout ce qui trop endommagé pour être sauvé, en faisant la liste de ce qu’il y a dans chaque sac au fur et à mesure, numéroter les sacs pour pouvoir les retrouver facilement, ainsi que leur contenu.

4) pour l’immobilier, faire faire des devis détaillés ( désignation, quantités, prix unitaires et prix de la ligne, sous totaux)

5) pour les entreprises et les commerçants : faire constater par huissier ce qu’ils jettent ou détruisent comme marchandises ou denréees évitera bien des contestations et déconvenues ultérieures, car ce qu’un expert n’a pas constaté (ou vu trop rapidement) n’existera pas au moment de verser l’indemnité.

6) Bien que les éventuelles garanties honoraires d’expert soient suspendues en cas de catastrophes naturelles ( sauf dans certains contrats AGF) ne pas hésiter à faire appel à un expert d’assuré dont c’est le métier et qui méritera ses honoraires par l’indemnité qu’il vous obtiendra.