L’appel angoissé du jour concerne un effondrement de clôture;
Le mur de clôture du voisin s’est effondré, ce dernier a appelé son assurance, qui dépêche un expert, qui met en cause notre interlocuteur,
Ce dernier contacte à son tour son assurance, qui dépêche un expert. Il s’ensuit une réunion d’expertise contradictoire. Le voisin mis en cause pense que « son » expert va le défendre.
Ce dernier lui dit d’ailleurs qu’il n’y a pas de problème, étant donné que le mur de clôture du voisin est juste composé de parpaings alignés et montés au mortier sans fondations, ni poteau, ni fer, ni raidisseur.
La réunion se passe et notre mis en cause a la surprise de voir arriver deux courriers :
– L’un, de son assureur, qui l’informe que le sinistre ne sera pas pris en charge au motif que la situation étant connue de l’assuré, (effectivement le mur de clôture du voisin penche depuis quelques mois, et malheureusement dans la mauvaise direction, mais après tout, c’est le mur du voisin, ce n’est pas le sien…) il s’agit de négligence, et que par conséquent l’assureur ne prendra pas en charge le sinistre. (gloups !)
– l’autre de l’assureur du voisin, réclamant le remboursement de 100% du montant de la reconstruction du mur ( 8000 €, re-gloups !)
Ou est l’erreur ? c’est d’avoir considéré que l’expert de l’assurance était « son » expert et était chargé de le défendre, c’est d’avoir confondu l’expert de l’assurance avec un avocat. Avocat, qu’il aurait lui même missionné.
En effet, le rôle de l’expert de l’assurance, dans ce cas, était de dégager la garantie de l’assureur, et pas de défendre l’assuré mis en cause.
Bref, l’expertise amiable contradictoire ayant déjà eu lieu, ce dossier va partir direct en judiciaire, à moins que notre interlocuteur ne consente à payer 8.000 € qu’il ne doit apparemment pas (d’après les informations qu’il nous a fournies)
Qu’aurait il du faire ? missionner lui même un avocat et/ou un expert d’assuré, qui l’auraient représenté et véritablement défendu.